Les coups de gueule de Miss Traordinaire

Après plusieurs échanges avec des personnes ayant des projets similaires au nôtre (micro-ferme en permaculture notamment ou maraichage bio sur de petites surfaces) mais qui ont déjà passé le BP REA maraichage bio, ils s'avèrent qu'ils sont tous déçu de cette formation car elle est très pauvre en botanique (légumes, fleurs, plantes bio-indicatrices, adventices...) car les programmes en BP REA sont assez light ou inexistants à ce sujet.

La formation est surtout accentuée sur tout ce qui touche à la gestion, à l'administration et à la fiscalité, choses néanmoins importantes en France. Au BP REA ils apprennent surtout à poser du plastique partout (paillages, irrigations etc...) plutôt que des paillages naturels. En gros, ils apprennent à produire du bio ''productiviste''. Si on veut donc révolution le modèle agricole avec la permaculture on n’a rien à attendre de cette formation et en plus elle coute 3000€.

Cette formation est indispensable pour obtenir les aides à l’installation pour les jeunes agriculteurs (DJA) mais nous ne comptons pas les demander car si on demande les aides la chambre d’agriculture va mettre son nez dans notre projet et nous imposer des méthodes de travail qui n’auront plus rien à voir avec le projet de permaculture. Ne pas demander d’aides financières c’est ne pas avoir de compte à rendre à personne et comme nous comptons nous installer petit à petit ça devrait être gérable en continuant nos emplois respectifs au début pour financer les aménagement sur le terrain.

Concernant la formation, j’ai trouvé des petites formations courtes (de 1 à 5 jours) organisées par les ADEAR un peu partout en France, ces formations sont gratuites ou presque (50€ les 5 jours pour l’une, 80€ la journée parfois, gratos pour toutes les autres que j’ai listé comme intéressante à conditions d'être éligible VIVEA ce qui a priori ne sera pas mon cas).

Les ADEAR sont généralement bienveillant avec les petits projets écologiques contrairement à la burocratie de la chambre d’agriculture qui eux ne jurent que par les fermes usines du type les fermes aux milles vaches (j’exagère à peine).

Donc au final entre une formation qui va durer un an à temps plein qui coute 3000€ et qui ne sera pas suffisante pour la permaculture voici ce que nous avons retenu :

- Pour Santina : faire du woofing dans des fermes en permaculture quelques jours par mois tout au long de l’année pas trop loin de chez elle + quelques formations courtes de quelques jours avec l’ADEAR (une branche de la confédération paysanne) du genre « monter un projet collectif, murir un projet d’installation, traction animale, législation de l’accueil à la ferme, commercialisation de la production + éventuellement un stage CCP de permaculture (72h dans les 500€ pour 12 jours de stage)

- Pour moi : woofing dans des fermes en permaculture quelques jours par mois tout au long de l’année près de chez moi + quelques formations avec l’ADEAR + la formation de jardinier maraicher à la ferme du bec hellouin (vers rouen, 3000€ à financer avec mes propres moyens car je n'ai plus de droit DIF et mon employeur refusera un DIF si ça ne correspond pas à l'emploi que j'occupe actuellement, 33 jours de présence éparpillés toute l’année et souvent le week end) OU la formation micro-ferme en permaculture en partenariat avec la ferme du bec Hellouin /sainte marthe (à voir selon les tarifs et le nombre de jours de présence sur le site car il faudra poser des congés par rapport à mon taf)

On va attaquer la visite des fermes dès que possible, j’ai trouvé une dizaine de fermes en permaculture dans les 100km autour de chez nous, rien de vraiment proche de chez nous malheureusement… et si affinité on attaquera le woofing dès qu’une ferme voudra bien de nous.

Ce week end on va répondre à toutes les demandes de contact en faisant un tri et on va commencer à rencontrer quelques personnes. Désolée si je mets du temps pour répondre à tout le monde par email mais j'en ai reçu beaucoup, et à chaque réponse s'en suit une conversation facebook ou un nouvel échange d'emails... bref ça prend du temps tout ça et j'ai un petit bout à gérer le soir...

PRESENTATION DU FUTUR PROJET PROFESSIONNEL AGRICOLE :

Exploitation agricole Bio en permaculture de 2 hectares minimum dans le gard dans les 30km maxi d'Avignon (secteur vers remoulins, valliguière, castillon du gard etc...):

- Principalement maraichage mais aussi vergers en agroforesterie et pépinière sous serre non chauffée pour semis de plantes potagères, plantes aromatiques et médicinales et tinctoriales

 - Vente à la ferme, vente dans les ruches et les AMAP, paniers bio, coopérative, vente sur les marchers et éventuellement ouvrir un point de vente quelques part si ça marche bien et si nous arrivons à trouver des financements

 - Activités complémentaires : camping à la ferme (location de yourte ou emplacement de tente) + organisation d’ateliers/stage de savoir-faire artisanale (fabriquer de la lessive maison, faire des conserves alimentaires, fabriquer du savon, utiliser des plantes tinctoriales etc…), pic-nic végétarien, stage de permaculture, ferme pédagogique (poulailler et basse-cours, quelques brebis)

Sous forme d'EARL ou SAS

3 associés pour se partager le travail (nous sommes déjà 2 nous cherchons donc une 3e personne seule ou en couple), qui vivraient ou non sur l’exploitation en yourte.

PROFIL DE LA PERSONNE RECHERCHEE :
Idéalement un homme ou un couple avec ou sans enfant, dans la même tranche d'âge que nous branché décroissance/altermondialisme/permaculture, une expérience de vie en yourte ou en habitat alternatif serait un plus, volontaire, travailleur, motivé et cohérent et ayant une expérience au moins en jardinage. Vous vivrez en yourte sur l'exploitation donc il faut que ce soit un habitat choisi et non subi et que vous sachiez déjà à quoi vous attendre en terme de confort (wc/salle de bain extérieurs, cuisine extérieure, électricité et eau à l'extérieur pour être conforme à la législation camping, vous aurez un accès à l'électricité à l'extérieur on pourra éventuellement tirer une rallonge dans la yourte si besoin mais l'électricité sera limitée car ce sera une petite installation solaire pour nous tous et donc il faudra faire la chasse aux watts : adieu mixeur à 1350watt, adieu sèche cheveux à 1500watt, adieu aspirateur a 1200watt, adieu frigo électrique et autre superflu... bonjour frigo à gaz et autre alternative moins énergivore). De plus pour éviter que ça ne ressemble à un bidon ville il faudra se limiter à la yourte (les affaires des jardinage et les outils perso seront rassemblés dans le hangar agricole, on pourra éventuellement faire un atelier de couture commun, mais vous n'aurez rien de plus pas de cabane ni de caravane ni de container supplémentaire toutes vos affaires doivent rentrer dans la yourte, il vous faudra faire du tri dans vos possessions). Les végans et végétariens sont le bienvenu s'ils sont tolérants.

Si vous ne correspondez pas tout à fait au profil contactez nous quand même on n'est pas bornée, et pour l'instant le projet n'est qu'au stade de papier.

Nous espérons réaliser ce projet courant 2017, le temps de trouver le 3e associé, de se former, de trouver le terrain et de faire toutes les démarches administratives.

Bien que l'exploitation agricole devra être un minimum rentable nous ne cherchons pas le profit, nous visons d'abord la vie en autonomie.

PROJET DE VIE :

- Vivre sur l’exploitation (c'est pas obligé mais c'est mieux quand même) en ayant chacun sa propre habitation (yourte), nous ne souhaitons pas vivre en communauté (tout dépend comment vous définissez le mot "communauté" en faite), chacun son chez soi et son indépendance ce qui biensûr n'empêchera pas de faire des activités ensemble si nous le souhaitons (solidarité et soutien entre les habitants, prêt de véhicule, échange de services, repas ensemble de temps en temps etc.... mais rien d'obligatoire!).

- Viser l’autonomie alimentaire et énergétique si possible : En plus de l’exploitation, pour notre propre autonomie alimentaire nous pourrions nous faire une petite serre enterrée pour l’hiver (walipini), une petite forêt comestible pour la biodiversité, quelques ruches, un âne et deux brebis pour débroussailler, un petit poulailler pour les oeufs uniquement avec quelques dizaines de poules maxi. Concernant les animaux, ce serait bien que ce soit des animaux réformés de l’industrie afin de leur offrir une retraite bien méritée. Ils ne seront en aucun cas destiné à l’exploitation : pas de sexage, pas de reproduction, pas de traite, pas de production de fromage ni de viande, pas de commerce non plus, seuls les œufs seront récoltés.  Les animaux sont essentiels pour le côté ferme pédagogique (et également pour la fertilisation des sols) et serviront à la sensibilisation des plus jeunes sur le sort des animaux dans l’industrie.

RAPPEL : L'activité principale sera le maraichage en permaculture, le reste c'est juste du beurre dans les épinards, il ne faut pas trop se disperser (pas trop d'investissement physique et financier dans ces activités annexes qui se mettront en place au fur et à mesure, priorité au maraichage) et être cohérent. Merci de garder à l'esprit qu'on va faire de l'agriculture et pour qu'on puisse en tirer des revenus suffisant il va falloir cultiver de grandes surfaces et il nous faudra beaucoup travailler surtout au début pour l'aménagement du terrain.

QUI SOMMES NOUS?

Nous sommes deux jeunes mamans : Alex 32 ans et Santina 33 ans. Nous sommes amies depuis le lycée.
Nous sommes respectivement d'Avignon et de Châteaurenard.

C’est un projet qui nous tient à cœur depuis de nombreuses années mais nous n’avons jamais osé franchir le cap jusque-là.

Dès nos études secondaires, notre entourage familial nous a encouragés à suivre des études générales plutôt que des études agricoles ou professionnelles qui n'avaient pas vraiment le vent en poupe à l'époque. Nous sommes rentrés dans le monde du travail il y a maintenant une douzaine d’années.

Ce projet de vie, car ce n’est pas juste un projet professionnel, se fait plus pressants ces derniers temps, les années passent rapidement et ce n'est pas lorsque nous aurons 50 ans que nous pourrons réaliser ce projet et à la vue de ce qu’il se passe dans le monde et de l’état de la planète il devient urgent d’agir pour l’environnement et de s’assurer une certaine autonomie alimentaire.

Notre formation initiale (bac secrétariat bilingue pour Alex et Bac littéraire pour Santina) et notre parcours professionnel sont aux antipodes du domaine agricole. Alex a un peu d'expérience en tant qu'ouvrière agricole (ramassages poires, raisin, prune), dans la tenue d'un potager familiale pendant 3 ans avec du BRF et dans la vie en autonomie (vie en yourte, conserves alimentaires, fabrication de produit ménager maison, récup).

Il ne s'agit pas d'une simple reconversion professionnelle mais d'un changement de mode de vie radicale pour vivre en accord avec nos idées (altermondialisme, décroissance, écologie, permaculture, autonomie, simplicité volontaire) et donner du sens à nos vies.

Après de nombreuses années dans la grande distribution pour Santina, et dans le commerce et l’administration pour Alexia, nous souhaitons offrir un cadre meilleure à nos enfants respectifs de 4 et 6 ans pour qu’ils puissent s’épanouir en contact avec la nature et en harmonie avec l’environnement.

Pour notre projet, il faut que nous commencions d’abord par des formations dans le domaine agricole et dans la permaculture afin d’avoir les connaissances nécessaires pour mener à bien l’exploitation. Alexia a commencé la formation Jardinier Maraicher à la Ferme du Bec Hellouin (elle se terminera fin 2016) et elles ont commencées toutes les deux à faire du bénévolat dans une ferme permaculturelle afin d'acquérir de l'expérience sur le terrain.

Lorsque nous aurons acquis suffisamment d'expérience et de connaissances, nous quitterons la sécurité de l’emploi, la sécurité financière et nous nous lancerons corps et âme dans cette aventure en commençant d’abord par la recherche d’un terrain adapté à notre projet.

Nous souhaitons obtenir le label AB, Nature et Progrès ainsi que ASPAS et LPO afin que notre exploitation soit un refuge de biodiversité pour la faune et la flore. Nous aimerions appliquer des techniques de culture pour dynamiser nos sols (non labours des sols, semis sous couvert, agroforesterie, permaculture, culture sur butte etc…). Si vous n'êtes pas intéressé par le maraichage mais que vous souhaitez faire une activité complémentaire (dans le domaine équestre ou la transformation des produits agricoles ou un point de vente spécialisé dans le bio local sans emballage par exemple etc...) le projet pourrait évoluer dans ce sens.

Si vous êtes intéressés merci de me contacter par email sur ce blog en cliquant sur "contacter l'auteur"

Voici un appel aux dons pour aider Alexia à financer la fin de sa formation à la ferme du Bec Hellouin :

FAITES TOURNER ! https://www.lepotcommun.fr/pot/sbdnfyuv

NB1 : le projet n’est pour l’instant qu’une vague idée que nous ajusterons au fur et à mesure  lorsque nous y verrons plus clair et au fur et à mesure des échanges avec les personnes que nous rencontrerons car il y a certainement des choses auxquels nous n’avons pas pensé.

NB2 : je reçois beaucoup d'emails, dur de faire le tri et de répondre à tout le monde dans les temps, je répondrais à tous les emails reçus mais il y aura du retard... merci de votre compréhension

PISTE A CREUSER : 

encore un peu d'espoir :

http://blog.laruchequiditoui.fr/fermes-davenir-la-permaculture-open-fourche/

http://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-l-agriculture-de

organismes qui peuvent nous aider pour créer notre projet :

conseil et designer en permaculture : http://horizonpermaculture.wix.com/perma

point info installation 84

CFFPA Carpentras ou MFR barbentane

ADEAR 13, ADEAR 84, ADEAR 30

Formations :

Formation jardinier-maraicher en permaculture à la Ferme du Bec Hellouin : http://www.ecoledepermaculture.org/formations-permaculture-2015/formation-de-jardinier-maraicher.html

Formation Bio à la ferme de Sainthe Marthe

BP REA (exemple ici à comminges : http://www.cfppaariegecomminges.fr/pages/page.cfm?page=bprea_a_distance

Formation marre : http://horizonpermaculture.wix.com/perma#!formation-mares/c222l

Formation vie des sols (avec claude bourguignon!!!!) http://horizonpermaculture.wix.com/perma#!formation-sols/c1p2r

Formation 72h permaculture : http://horizonpermaculture.wix.com/perma#!ccp-mai-2015/c1r1o

Formation micro-ferme bec hellouin/sainte marthe : http://www.ecoledepermaculture.org/formations-permaculture-2015/formation-microferme.html

INVESTISSEMENT EN HEURE ET EN EURO :

des chiffres en détails : http://www.fermesdavenir.org/quelques-chiffres/

le matos : http://lejardiniermaraicher.com/equipement-et-fournisseurs/ et  http://www.ecoledepermaculture.org/images/Semences_outils/Les_outils_mara%C3%AEchers.pdf

auto-construction de matériel de maraichage chez l'atelier paysan : http://www.latelierpaysan.org/formations/stages/houe-maraichere-24-26-11-14

Modèle à suivre :

http://www.fermesdavenir.org/wp-content/uploads/2014/10/synth%C3%A8se-design.pdf

http://www.fermesdavenir.org/wp-content/uploads/2014/10/rapport-public-Bourdaisi%C3%A8re-avril-2014.pdf

http://www.fermesdavenir.org/wp-content/uploads/2014/10/Design-de-la-micro-ferme-de-la-Bourdaisi%C3%A8re-Plans-A3-basse-def.pdf

http://www.fermesdavenir.org/wp-content/uploads/2014/10/annexes-rapport-Bourdaisi%C3%A8re-avril-2014.pdf

leur boite à outils est à explorer : http://www.fermesdavenir.org/outils/design-permaculturel/

http://media.wix.com/ugd/24ce4e_17b941ba47d849bf874367d283cf6087.pdf

le mulch : http://www.fermesdavenir.org/outils/mulch-paillage/

les buttes : http://www.fermesdavenir.org/outils/les-buttes/

J'ai acheté ma yourte d'occasion et accidentée.

Lorsque je l'ai récupéré les feutres de laine étaient remplis de mites, d'insectes en tout genre, de boue sechée, d'épines et de résidus de feuilles mortes, de plus ils étaient déchirés à plein d'endroit sur de grandes longueurs et avaient quelques trous par-ci par-là.

Pour les laver je les ai étendu par-terre sur ma terasse en palette et je les ai laissé sous la pluie plusieurs jours, ça les a bien lessivé et ils se sont un peu éclaircis. J'aurais pu les laver moi-même avec un jet d'eau mais ma terasse étant au 1er étage mon tuyau d'arrosage n'était pas assez long.

Pour les mites, en laissant les feutres en plein soleil au mois d'aout les larves ont succombée à cause de la chaleur.

Pour les épines et autres débris en tout genre, j'ai utilisé un ballais brosse pour nettoyer le plus gros mais il a fallu finir le nettoyage à la main et enlever un par un les restes de petits débris et surtout les épines.

Pour travailler sur les feutres il faut mettre un masque car les poils de yak volent de partout et c'est dur de respirer au milieu de ses fibres volantes. Il faut être deux pour pouvoir les manipuler correctement car seule j'ai déchiré des morceaux de feutre en tirant dessus pour les déplacer...

Pour éviter que les mites ne reviennent j'ai acheté un traitement insecticide bio 100% végétal de la marque Penntybio, en vente ici :

http://www.penntybio.com/insecticides/370-insecticide-4j-concentre-au-pyrethre-naturel-125ml-penntybio.html

et je l'ai appliqué sur les feutres avec un gros pinceau très large, équipée de gants en plastique et d'un masque car ce n'est pas parce que c'est naturel que ce n'est pas toxique :

Pour le brossage et le traitement des feutres ça m'a pris un peu plus de 2 jours par feutre sachant que j'avais 5 feutres (2 pour le toit et 3 pour les murs).

Pour les longues déchirures j'ai raffistolé les feutres avec du fil épais de cordonnerie et des grosses aiguiles utilisées généralement pour le cuir, j'ai fait une couture en forme de zigzag dans un sens et j'ai repassé dans l'autre sens pour que ça fasse une croix, ça fait un gros bourrelet mais au moins c'est solide :

Pour les petites trous lorsqu'il manquait carrément un bout de feutre et que c'était trop gros pour être reprisé j'ai rajouté un morceau de couverture en laine de même couleur pour faire comme un patch.

Les coutures sont grossières mais ça tient et une fois recouvertes par le pare-pluie et la toile extérieure on ne les voit plus.

Je n'ai qu'une couche de feutre sur la yourte, environ 1 ou 2cm d'épaisseur. C'est suffisant mais pour le prochain montage je pense que je rajouterais une couche supplémentaire pour être plus confortable. A savoir que je suis dans le Sud de la France et que les températures sont rarement négatives par chez moi.

Vu le prix des feutres chez les vendeurs de yourte je pense les fabriquer moi-même (à moins que je ne trouve une bonne occaz sur leboncoin), finalement il suffit que je prenne les feutres que j'ai déjà comme modèle pour refaire les mêmes. J'ai trouvé ces rouleaux de feutre de laine (http://www.materiaux-naturels.fr/fiche-808/feutre-de-yourte-en-laine-2mx25m.html)  qui ont l'air pas mal, ça me coutera deux fois moins cher des feutres tout prêts et ça devrait me prendre disont quelques jours de travail pour les réaliser.

J'ai acheté ma yourte d'occasion et accidentée. L'ancien propriétaire a abattu un arbre qui est tombé sur la yourte et l'a sacrément endommagée.

La toile extérieure avait 4 petits trou en forme de L, pour réparer ses trous j'ai pensé au début que je pouvais coudre des patchs par dessus.

Mongolyurt (c'est la marque de cette yourte) m'a gentiement donné des chutes de tissus de toile extérieure. J'ai découpé les patches mais au final je n'en ai cousu qu'un seul car j'ai manqué de temps pour tout finir avant le jour du montage et mes machines n'ont pas apprécié le fil étanche que j'avais acheté pour l'occasion. A la main c'était trop galère à cause du volume de la toile, tout déplié par-terre, assise sur la dalle en béton avec les jambes recouvertes par la toile bref la galère sans parler du mal de dos....

Pour coudre le patch j'ai utilisé une vieille machine singer à manivelle (comme celle à pédale mais en version portative), la toile est épaisse mais ça ne posait pas de problème, le volume de la toile était pas évident à gérer mais en pliant tout pour que ça passe sous le bras de la machine c'était faisable... seul hic les aiguille que j'avais n'étaient pas adaptées à l'épaisseur du fil... du coup ça n'a pas arrêté de bloquer la machine. J'ai fait une autre tentative avec une machine industrielle JUKI 555DL (la ferrarie de la machine à coudre :-D ) mais même problème à cause du fil... J'y ai passé un temps fou et une fois le 1er patch fini j'ai décidé de raffistoler les autres trous à la main à l'arrache juste histoire de dire que ça ne se déchire pas plus. Le résultat est moche mais vu que c'est sur le toit ça ne voit pas...

Pour l'étanchéité, ma toile étant un peu vieille et ayant en plus des trous j'ai rajouté en-dessous du pare-vapeur-pare-pluie acheter chez Leroy Merlin comme celui-ci :

en vente ici : http://www.leroymerlin.fr/v3/p/produits/ecran-de-sous-toiture-ou-pare-pluie-respirant-hpv-r2-leroy-merlin-l-50x-l-1-5m-e159496#&xtmc=pare_pluie&xtcr=9

Pour la pose du pare-pluie je n'ai malheureusement pas pris beaucoup de photo, nous avons fini le montage de la yourte sous le déluge entre plusieurs gros orages.

Pour les murs vu qu'ils font 1.50m de haut, tout comme la largeur du rouleau, nous n'avons fait aucune découpe. Nous avons juste dérouler le pare-pluie tout autour de la yourte comme illustré sur ce dessin :

Pour le toit, nous avons fait un carré de 7m par 7m avec plusieurs laies de pare-pluie se chevauchant sur 20cm et tenues entre elles avec du scotch spéciale pare-pluie.

Pour info ce scotch ne tient pas une fois que c'est mouillé, peu importe, ce qui compte c'est la pente du toit (30% pour ma yourte) et le chevauchement des laies à la manière qu'on le ferait avec des tuiles.

Attention ! les laies doivent se chevaucher de cette façon : la laie au sommet du toono doit recouvrir de 20cm la laie suivante et ainsi de suite et non pas l'inverse sinon l'eau ne va pas s'évacuer et risque de s'infiltrer sous le pare-pluie et du coup pour que ce soit bien le cas sur la 1er moitié du toit tout comme la 2e moitié du toit il faut donc que ce soit symétrique !

Peut être un peu plus clair avec cette illustration :

Une fois le carré de pare-pluie collé nous l'avons posé sur la yourte. Vu que le toit est conique il y avait forcément un triangle en trop, au lieu de le couper nous avons choisis de faire un pliage en glissant deux perches à l'intérieur pour faire un joli triangle :

Au niveau du toono nous avons découpé le morceau en trop au kutter de l'intérieur, d'abord grossièrement pour pouvoir ensuite travailler plus confortablement en sortant la tête du toono et nous avons ensuite découpé correctement les bords.

Certaines personnes découpe le pare-pluie au niveau du toit pour suivre l'arrondi de la yourte et le scotch sur le pare-pluie des murs. Pour les angles du carré qui sont en trop nous avons décidé de les laisser pendre, ça fait tout plein de pli à cet endroit là mais ce n'est pas génant, l'eau s'évacue quand même et avec la toile extérieure par-dessus on ne voit pas de forme bizare. Et nous n'avons pas scotché le pare-pluie du toit sur le pare-pluie des murs, ça se chevauche c'est le principal !

Nous avons ensuite rajouté la toile extérieure qu'il a fallu plier d'une certaine façon pour ne pas trop galérer car c'est lourd, volumineux et comme c'est mou donc galère à manipuler :

Pour finir découpe des morceaux de pare-pluie qui dépassent au niveau de la porte.

A l'arrière de la yourte les deux extrémités de la toile extérieure se chevauchent, il y a de la marge nous pourrons donc rajouter une couche supplémentaire de feutre de yourte si besoin ça ne gênera pas au niveau des dimensions de la toile extérieure (et ça ne gênera pas non plus au niveau du pare-pluie étant donné qu'on ne l'a pas coupé).

Pour le prochain montage je bricolerais tout de même deux attaches (lacet ou mini sangle) à coudre sur la toile extérieur à l'endroit ou les extrémités arrivent sur le toono. Je ne sais pas s'il y en avait à l'origine mais ça serait bien utile !

En conclusion, même si ma toile est vieille et n'est peut être plus étanche, même si elle a des trous avec un pare-pluie respirant (le côté respirant est hyper important car il faut que la vapeur puisse s'échapper de la yourte sinon ça condense et le feutre de laine finit par moisir) il n'y a aucune infiltration d'eau !

ça a été la grande question lors de la préparation de mon projet et j'ai changé d'avis plein de fois...

J'avais des contraintes de temps, des contraintes financiers et surtout j'étais seule pour fabriquer le plancher donc il fallait que ce soit le plus rapide et le plus léger possible et le plus facilement transportable pour m'éviter de devoir toujours compter sur les copains, de louer un camion et de me tuer à la tâche...

Au début j'avais opté pour un plancher en bois comme celui expliqué sur le blog de yurtao http://yurtao.canalblog.com/archives/2007/08/01/5782263.html

Mais vu la dimension de la yourte (6.60m de diamètre), après un petit calcul et le tour de tous les fournisseurs de matériaux du coin j'ai laissé tomber l'idée.

Tout d'abord j'ai déjà une dalle en béton sur le terrain, j'aurais eu de la terre j'aurais creusé un cercle sur une dizaine de cm de profondeur, fait une rigole tout autout pour l'évacuation de l'eau, j'aurais rempli de graviers, posé des gros chevrons comme sur yurtao et posé des plaques d'OSB par dessus mais avec une dalle en béton pas possible de faire ça à même la dalle en béton car ça aurait trempé dans la flotte à chaque pluie.

Il fallait donc opter pour un plancher en bois en forme d'octogone (pour qu'il ne dépasse pas de la yourte et qu'il n'y ait pas d'infiltration par les coins du plancher) sur-élevé et isolé pour éviter les remontées d'humidité et le froid.

J'ai regardé les plots en PVC utilisés pour faire les terasses en bois, ça aurait pu faire l'affaire mais le tarif (plus de 3€ pièce) était trop élevé, ça chiffrait déjà à 150€ environ, j'aurais pu utiliser des parpaing mais je ne me voyais pas déplacer toute seule 50 parpaings surtout que la restauration intensive de la yourte m'a causé plusieurs tendinites il fallait donc que je me ménage j'étais déjà sur les rotules.

Moyenn

Ensuite il me fallait de très (trop) nombreux chevrons (je ne sais plus le nombre exacte mais une quarantaine dont certains faisaient 4 mètres de long!) ce qui n'était pas réalisable facilement pour moi car j'aurais été obligé de louer un camion (ça coute cher), il y aurait eu beaucoup de manutention (et très peu de monde disponible pour m'aider), de pré-perçages, perçages, découpages... bref il ne me restait que 2 mois (en ayant en plus un taf à plein temps) pour tout faire et ça semblait être une grosse galère... sans parler que le coût final avoisinait les 7 ou 800€ et que le jour ou je devais stocker la yourte quelque part le plancher aurait pris beaucoup de place.

J'ai pensé faire un plancher en palettes mais idem j'ai vite laissé cette idée de côté. Les palettes pleines (celles qui ne sont pas ajourées) ne coutent pas très cher (et on peut aussi en récupérer gratos à certains endroits), sur de la terre en mettant une bonne couche de gravier pour drainer le sol c'est facile d'ajuster les palettes pour qu'elles soient toutes au même niveau mais sur une dalle en béton j'aurais dû jouer au casse tête chinois (casser des carreaux de carrelage pour récuper des petits morceaux pour caler toutes les palettes au même niveau) et en cas de déménagement c'est pareil ça aurait fait beaucoup de manutention et de volume (il m'aurait fallu 42 palettes).

Après avoir demandé conseil à plusieurs fabriquants de yourte, couleuryourte.fr (très sympa et de bon conseil au passage ;-) ) m'a conseillé d'utiliser une bâche de bassin comme celles-ci :

EPDM (indestructible et non toxique à l'usage) :
http://www.aquakoi.fr/bache-epdm-8m-de-large-feutrine-400gr-m-c2x12428339

PVC (moins cher mais dure quand même très longtemps) :
http://www.decor-aquatique.com/bache-de-bassin-pvc/85-bache-pvc-alfafol-1mm-d-epaisseur-au-m-8m-de-large.html

J'ai opté pour la 2e (finance oblige), je l'ai reçu toute pliée, ça ne prenait pas trop de place (tout le coffre d'une voiture seulement) mais c'était très lourd à porter (ceci dit je ne suis pas sensée déménager trop souvent non plus mais je tiens à ce que ça reste facilement mobile au cas ou).

J'ai commandé un morceau plus grand que la yourte afin d'avoir une bande de 50cm à rabattre tout autour de la yourte sur le bas des murs afin de protéger le bas des treillis et des feutres en laine de toute infiltration d'eau et les éventuels courant d'air sous les murs (un peu comme le fond de la boite d'un camembert vous voyez?). La toile extérieure en tissus et le pare-vapeur recouvrant les bords de la bache ça ne se voit pas de l'extérieur.

Bâche de bassin qui remonte un peu plus haut que le niveau de la sangle bleue, recouvert ensuite du pare-pluie/pare-vapeur et de la toile extérieure :

une fois tout en place on ne voit pas la bache de bassin, à part à certains endroits ou elle s'affaisse un peu (c'est juste un peu froncé et tenu par la sangle donc forcément ça tombe un peu mais rien de gênant), je la remonte de temps en temps.

Au niveau de la porte on a découpé la bâche un peu plus basse et au lieu de la faire passer à l'extérieur comme c'est le cas sur tout le tour de la yourte nous l'avons fait passer à l'intérieur devant la porte, au niveau du bas de la porte à droite et à gauche on a fait tout plein de plis grossiers et on a fait en sorte que tout le feutre de laine et le treillis soit pris dedans et que tout ça rentre dans la fente sur le coté du chambranle de la porte et que ça remonte bien pour qu'il n'y ait aucune infiltration d'eau.

Niveau de la porte côté extérieur :

Côté intérieur de la porte : On a fixé une planche en bois pour pincer la bache de sol contre le bas du chambranle de la porte le tout avec du silicone pour éviter que l'eau ne remonte par là au cas ou il y aurait une accumulation d'eau sur la dalle en béton.

Plis au niveau de la découpe qui rentrent dans la fente du chambranle de la porte avec les treillis et le feutre, c'est assez souple pour se plier. Les plis sont grossiers mais on ne les voient pas ni côté intérieur ni côté extérieur :

fixation des morceaux de bois pour tenir la bache de sol à l'intérieur contre le chambranle de la porte (vis + silicone), il me reste à les peindre en bleu pour que ça ne se voit plus (au passage je suis bien contente de ne pas avoir décorer le bas du chambranle de la porte ça n'aurait servi à rien!)

Résultat : aucune infiltration d'eau par le sol, le sol est bien sec et idem pour les bas des feutres.

J'ai ensuite posé par dessus la bâche de bassin de la moquette en jonc de mer. J'ai choisi le jonc de mer parce que c'est résistant, naturel et joli et que ça ne craint pas l'humidité. Nous avons fini le montage de la yourte sous de gros orage (fallait que je choisisse le jour ou la ville est inondé avec 30cm partout pour finir de monter la yourte Lol) et comme nous n'avons pas pu faire la finition au niveau du passage de la porte pour la bâche de sol une grosse partie du jonc de mer a été trempé et quand j'écris trempé c'est littéralement trempé ! hyper lourd à soulever et on pouvait l'essorer à la main tellement c'était plein de flotte, je n'ai pas pu intervenir tout de suite du coup il y a eu un peu de moisissure bleu par endroit, j'ai passé une semaine à faire sécher le jonc de mer sur un radiateur morceau par morceau, j'ai tout brosser avec du vinaigre et finalement j'ai pu rattraper le jonc de mer. Mon choix étant donc just, j'aurais mis du sisal ou de la moquette classique c'était bon pour la poubelle, et du lino en plastique avec le poele à bois ne m'enchantait guère sans parler des COV. A l'endroit ou le jonc a été mouillé il est resté un peu plus foncé qu'ailleurs mais ce n'est pas flagrant.

Je n'ai pas mis d'isolation en dessous par sous d'économie (ou de radinerie) mais il faudra que je remédie à ça prochainement. J'aurais été sur de la terre l'isolation n'était pas forcément nécessaire (la terre ce n'est pas froid) mais sur une dalle en béton c'est vrai que mon sol est froid. Lors du prochain démontage je rajouterais une couche d'isolation en dessous du jonc de mer, pour l'instant j'ai mis quelques tapis à certains endroits par-dessus le jonc et ça fera l'affaire en attendant....

Me restera donc à trouver un isolant léger, facile à monter, réutilisable si je démonte, qui ne craint pas la flotte un genre de rouleau de polystirène ou de liège peut être... à voir en fonction du prix comme toujours...

Ah oui autre point important : la bache de bassin étant arrivée pliée elle a gardé des marques de pliure, c'est très lourd, très grand en surface donc dur à tendre et nous ne l'avons pas assez tendu, résultat à certains endroits sous le jonc de mer on sent la pliure, pas grave mais faudrait pas qu'avec le temps ça abime la bache de sol. Et au niveau de l'extérieur la bâche de sol s'affaisse un peu par endroit et la toile extérieure n'étant pas super ajustée ou pas super bien posée elle ne recouvre pas forcément toujours la bache de sol du coup je me demande avec les UV ce que ça va donner au bout de plusieurs étés en plein soleil sur le PVC noir. J'ai enlevé le tissus qui servait de déco en bas car la couleur ne me plaisait pas et surtout toutes les feuilles mortes s'accumulaient dedans et moisissaient, mais peut être qu'en été je devrais le remettre pour protéger le PVC du soleil, il n'y a que quelques centimètres qui ne sont pas couverts mais on ne sait jamais ....

Vu qu'il y a beaucoup de vent par chez moi, je me suis demandée s'il fallait que j'arime la yourte au sol et surtout comment faire...

J'ai installé la yourte dans un endroit à l'abris du vent (palissade d'un côté, container et serre de l'autre) et je n'ai pas arimé la yourte au sol car je pensais pouvoir m'en passer vu le poids de la structure. Au début tout allait bien, jusqu'à 70km/h pas de problème par contre lors des raffales de mistral à 100 ou 110km/h c'était super flippant car le vent s'egouffrait dans la yourte (à travers la toile ou par les petits espaces au niveau du toono) et faisait bouger toute la structure.

Afin de dormir sereinement j'ai décidé de l'arimer rapidement car je ne me sentais pas de passer l'hiver comme ça.

Certains n'ariment pas du tout leur yourte au sol, d'autres mettent des cales sur leur plancher tous les 2 mètres pour fixer les treillis au plancher, d'autres encore ne mettent qu'une fixation par treillis. Moi je pense qu'il faut maintenir surtout les perches et le tonoo en place pour pas faire du delta plane...

MongolYurt conseille lorsqu'on a un plancher de fixer un anneau au sol et d'attacher le toono au plancher ou alors de suspendre un poids au toono (comme font les forrains avec leur parasol finalement). Au centre j'ai déjà le poele à bois alors ça m'embêtait de mettre une corde en plein au milieu et autre problème : je n'ai pas de plancher, pour le sol j'ai utilisé une bache de bassin noir en PVC et je l'ai remonté sur le bas des murs pour englober (et donc protéger) le bas des feutres de laine afin d'éviter toute remontée d'humidité par capilarité. Du coup avec un sol en PVC qu'il ne faut surtout pas percer (sinon aucun intérêt vu que le but c'est que ça soit étanche) je ne pouvais rien fixer sur mon plancher. Il fallait donc que les fixations soient sur la terre autour de la yourte.

J'ai pensé à des sardines de camping mais ce n'est pas assez solide pour résister aux raffales de vent.

Et puis miracle, après moulte recherches sur le net j'ai trouvé ZE sardine !

En vente ici : http://www.fixtoo.fr/index-famille-417107-lng-fr-ID_MS-418603.html

Même principe que pour les sardines de camping sauf que c'est beaucoup plus long, beaucoup plus solide, que ça s'enfonce dans le sol avec une clé (on visse ou dévisse) et que c'est fait exprès pour les grandes tentes d'évènementiel.

J'en ai utilisé 2 de sorte que la sangle qui passe par dessus la yourte forme un losange et passe de par et d'autre autour du toono afin de le maintenir au sol avec le toit en crystal PVC bien plaqué contre le toono et les perches qui sont emboitées dans le toono.

Les piquets sont faciles à enfoncer, pas besoin de forcer comme un malade, il faut juste avoir la chance de ne pas tomber sur un gros cailloux à l'endroit ou on le plante. Il faut les planter incliné vers l'extérieur de la yourte.

Une fois planté ça donne ça :

L'anneau de la sardine étant trop petit pour y accrocher les crochets de mes sangles à cliquet j'ai dû fabriquer une sorte de boucle avec un morceau de cable en acier torsadé (zinc ou galva ou acier je ne sais plus, j'ai pris celui qui ne rouille pas) pour servir d'intermédiaire, un anneau hyper solide aurait pu faire l'affaire mais comme il me restait un long morceau de cable autant faire avec ce que j'avais sous la main. La boucle est fermée avec des visses en forme de U qui se resserrent pour écraser les deux extrémités du câble. Et j'ai tout simplement accroché les sangles dessus comme sur la photo ci-dessous :

Vu de loin voici à quoi ça ressemble (cf photo ci-dessous), ce n'est pas un très joli triangle mais je n'ai pas pu faire mieux car sinon les piquets se seraient retrouvé soit en plein dans la palissade soit en plein passage... Pour éviter que la sangle côté sortie du poele à bois se rapproche trop et brule j'ai rajouter une petite sangle à ce niveau là qui relie donc le milieu de la sangle bleu au niveau de la sortie de poele à une des sangles qui fait le tour de la yourte. Pour l'instant ça ne bouge pas.

Conclusion, 2 piquets pour l'arimage suffisent dans mon cas mais la yourte est à l'abris du vent 3 cotés sur 4, en plein champs je mettrais bien 2 piquets supplémentaires pour former un autre losange dans l'autre sens afin de faire une sorte d'étoile sur le toit de la yourte.

1- Faire chauffer jusqu'à 40°C (trempe ton doigt, il faut que ça soit chaud, que ça ne brule pas) 1 litre de lait frais ou UHT, vache ou brebis ou chèvre, entier, demi-écrémé peu importe (avec le lait de chèvre tu obtiendras quelque chose qui...... ressemble à du saint moret, avec le lait de vache entier c'est vraiment du boursin et avec du lait écrémé ça a tendance à s'éffriter).

2- Une fois que c'est à la bonne température arrête de chauffer,

3- Rajouter le jus d'un ou 2 citrons ou 2 C-a-s de vinaigre blanc ou 6 c-a-s de vinaigre basalmique,

4- Mélange bien pendant quelques minutes et attends que le lait caille.

5- Ensuite il faut égoutter le fromage, verse tout dans une passoire très fine que tu auras au préalable recouvert d'un torchon propre (blanc en coton de préférence et lavé sans adoucissant sinon ton fromage aura le gout lavande!), selon le lait (entier ou pas,chèvre ou vache) ça peut mettre 1h à s'égoutter correctement ou toute une nuit (dans ce cas recouvrir la passoire avec un torchon pour éviter les mouches).

Par précaution (au cas ou tu as raté le début de la recette) mets ta passoire au dessus d'un saladier pour récupérer le petit lait, si tout va bien il est translucide et transparent (jaune ou blanc peu importe), si ce n'est pas le cas tu peux tout recommencé c'est que ton lait n'a pas assez caillé (pas la bonne température ou pas assez de citron/vinaigre).

6- Une fois que c'est égoutté soit ça ressemble à du boursin soit ça ressemble à de la crème (ça dépend du lait utilisé), ramasse ton fromage à la cuillère, mets le dans un pot que tu peux fermer (sinon ça prend les odeurs du frigo),

7- Rajoutes 1 c-a-c de sel (ou plus), 1 c-a-s de ciboulette et un peu d'ail en poudre.

8- Mélanges tout et au bout de quelques heure de frigo la consistance est un peu plus solide.

Avec le lait de chèvre c'est mieux de mettre que du sel, avec de la vache tu peux mettre des herbes de provence à la place de la ciboulette, tu peux faire une version cumin ou poivre par exemple.

Ca se conserve une semaine au frigo. Cette recette n'est pas faite pour de l'affinage !

si tu veux affiner:

1- il faut mettre au début de la présure à la place du citron/vinaigre (quelques gouttes, acheté en pharmacie)

2- une fois égoutté il faut le saler des deux côté sur de la paille (pour que ça s'égoutte au fur et à mesure) ou sur du tissus (bref un truc qui respire),

3- le tourner tous les jours et normalement au bout de 5 jours tu as quelques choses qui ressemble à du fromage, pour l'affinage

4- tu peux aussi ensemencé (une fois qu'il est froid sinon tu tue la bactérie) ton fromage avec un petit peu de croute (de camembert par exemple ou du roquefort, chaque fromage ayant une bactérie différente : penicilline roqueforti pour le roquefort, penicilline camemberti pour le camembert etc... il en faut peu, genre tu racles la croute de ton camembert), la bactérie se développera ensuite sur tout ton fromage pour former une croute ou du bleu,

Le gros inconvénient :  il faut qu'il fasse 20°C grand maximum et qu'il y ait un courant d'air... L'affinage je n'y suis pas encore arrivé...

Pour commencer à faire du fromage frais le mieux c'est de le faire avec du lait frais (donc au rayon frais) de vache et entier, c'est avec ça que tu auras le meilleur résultat, une fois que tu sais faire avec ça tu peux tester les autres types de lait mais pas avant! Pour une raison inconnu, le mélange de lait écrémé + entier ou + demi-écrémé ou le mélange chèvre + vache ne donne pas un fromage homogène même si c'est super bien mélangé et chauffé ensemble et le résultat est plutôt dégueu...

Quand j'allais traire les chèvres chez mon copain de village, dès fois je n'avais pas assez de lait alors je rajoutais du lait de vache mais la graisse du lait de chèvre ne se mélanger jamais et au résultat jamais des caillots de graisse infâmes au milieu de mon fromage...

Voici d'autres variantes pour fromage frais :

http://lassiette2mimosa.canalblog.com/archives/2006/02/25/1423173.html

http://www.speedrecette.com/recette-72167/FROMAGE+FRAIS+AIL+ET+FINES+HERBES.html

voici des exemples de fromage affinés :

http://le-projet-olduvai.kanak.fr/t2422-fromage (mon forum survivaliste préféré!)

http://www.speedrecette.com/recette-46469/FROMAGE+de+CH%C8VRE+FRAIS+MAISON.html

(NB : si vous n'avez pas de fromagère, un saladier en verre au four à 50°C fera l'affaire)

http://www.cd3wd.com/cd3wd_40/LSTOCK/003/CheeseMaking/mpguide5.htm (en anglais)

Et dernièrement j'ai appris à faire le faire en version vegan :

1- prendre du yaourt nature au soja

2- le faire un petit peu chauffer dans une casserole (juste pour que ça soit tiède)

3- rajouter de l'huile d'olive (ou de la margarine végétale ou du beurre pour ceux qui ne sont pas végétalien) + des herbes (de provences ou ciboulette) + sel + poivre + ail

4- égoutter la préparation pour obtenir une consistance moins liquide (sinon dans l'état ça peut servir de sauce à la place de la mayonnaise) dans un torchon ou un chinois recouvert de papier sopalin

je l'ai fait gouté à mon homme sans lui dire que c'était végan (gérénalement il fait la grimace à chaque fois que je lui parle de soja et autre plat végétarien) et il a trouvé ça super bon et ne s'est même pas aperçu qu'il n'y avait pas de lait et que ce n'était pas un vrai fromage :-D

Pour fabriquer des yaourts c'est tout simple :

- Prend un yaourt acheté dans le commerce ou du ferment pour yaourt (ça se trouve en magasin bio), ou du fromage blanc ou des petits suisses. Avec du fromage blanc vous obtiendrez du fromage blanc et avec des petits suisses vous obtiendrez des petits suisses. On peut aussi le faire avec de la faisselle.

- Fais bouillir 1L de lait (chèvre, brebis ou vache, entier ou demi-écrémé ou écrémé, frais ou UHT peu importe) avec du sucre ou du sirop ou de la vanille ou autre chose pour l'aromatiser. Le meilleur résultat est obtenu avec du lait entier frais.

- une fois que le lait est tiède (très important qu'il soit tiède et pas bouillant sinon tu tue la bactérie qui transforme le lait en yaourt) tu rajoutes ton yaourt,

- tu mélanges bien avec un fouet,

- tu mets ta mixture dans des pots de yaourt (moi j'ai récupérer les pot en terre cuite couleur verte de certains yaourt qui sont vendu avec un couvercle réutilisable) ou pourquoi pas dans un gros saladier,

Ensuite 2 solutions :

- dans la yaourtière (dans ce cas ce sera dans des petits pots) pendant 8 à 12h ça dépend de la consistance/acidité que tu veux avoir. De préférence utilise une yaourtière avec des pots en verre et un couvercle en verre car celles en plastique contiennent du BPA et des phtalaltes. Une fois finis, tu mets les couvercles sur les pots et au frigo! ça se conserve 8 jours environs. Les yaourts fait avec une yaourtière ont de l'eau à la surface à cause de la condensation avec le couvercle.

- Au four si tu as un four électrique qui peut se régler sur 50°C, tu mets tes petits pot ou ton gros saladier dans le four, tu fais chauffer pendant 4h, au bout de 4h TU N'OUVRES PAS LA PORTE et tu laisses les yaourts 4h de + c'est histoire d'économiser l'électricité. Moi je fais ça le soir avant de me coucher. Les yaourts dans des pots en terre cuite et fait au four sont MEILLEURS que ceux fait dans la yaourtière, il n'y a pas d'eau qui flotte au dessus, ça fait un peu comme les crème aux oeufs fait maison mais avec le caramel en moins.

J'ai acheté plusieurs livres de recette pour faire des yaourts, là plus part sont nul à chier à part celui-ci qui est excellent !!!!

http://www.amazon.fr/Yaourts-exquis-Brigitte-Namour/dp/2830708741/ref=sr_1_16?ie=UTF8&qid=1299664535&sr=8-16

Pour faire des yaourts au lait de soja ça fonctionne pareil sauf qu'il existe des ferments spéciaux pour soja qui fonctionnent mieux que ceux des yaourts au lait. Si tu veux faire des yaourts au soja en utilisant un yaourt du commerce plutôt que du ferment en poudre il faut utiliser un yaourt au lait et non un yaourt au soja car les yaourts au soja ne contiennent pas de bactérie de fermentation ce ne sont d'ailleurs pas des yaourts mais des crèmes qui ont été épaissie (comme de guar... etc)

Voili voilou...

Oh temple de la surconsommation, de la peur, de l'insécurité et de la mondialisation

Que votre nom soit sanctifié,

Que le nouvel ordre mondial arrive,

Que la volonté de l'élite soit faite sur terre,

Que les riches soient protégés,

Donnez-nous aujourd'hui notre dose d'OGM, de pétrole, de vacins, de radiation, de programmes télé débilisants et de toxicité quotidienne.

Pardonnez-nous notre RSAttitude et notre assistanat, comme nous pardonnons aux banques et aux multinationales leur excès de pouvoir, leur faillite et notre asservissement.

Ne nous laissez pas succomber à la tentation de la résistance et accordez nous toujours plus de crédit.

Mais délivrez-nous du mal qu'est la crise et aidez nous à consommer toujours plus

Ainsi soit-il.

Amen.